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Plandémie du Covid

Sur le Covid-19, ils nous disent que ce n'est pas une vraie épidémie. Ils disent que:

  1. Le Covid n'existe pas: c'était juste une grippe. La preuve: soi-disant qu'il n'y a pas eu de grippe dans l'hiver 2020-2021.
  2. Le Covid a été créé en laboratoire pour réduire la population ou comme arme biologique. La preuve: il y a un labo P4 à Wuhan (Chine), où ont été vus les premiers malades, et le prix Nobel de médecine Luc Montagnier indique qu'il y a des morceaux du virus du SIDA.
  3. Le Covid n'est pas grave du tout: c'est un prétexte pour contrôler la population. La preuve: aujourd'hui presque tout le monde a eu le Covid et nous sommes toujours vivants.
  4. Le Covid a été conçu par Bill Gates pour pouvoir nous injecter, en guise de vaxxins, des antennes 5G pour contrôler nos pensées. La preuve: les téléphones portables collent à l'épaule des injectés comme à un puissant aimant.

    Remarque: les soins et la prévention du Covid-19 feront l'objet d'articles ultérieurs.
Puisque ces affirmations sont contradictoires entre elles, au moins une partie d'entre elles sont fausses: le virus ne peut pas à la fois être inexistant et inoffensif, ni être inoffensif et avoir été fabriqué dans un laboratoire ou être une arme de guerre. Mais qui ment?

Plutôt qu'une pandémie (épidémie touchant le monde entier), est-ce une “plandémie”, jeu de mots exprimant, éventuellement à défaut d'une preuve, l'accusation qu'il s'agit d'un projet machiavélique conçu pour l'une des raisons indiquées?

Virus du
        Covid
Avons-nous été confinés à cause d'un virus inexistant ou créé en laboratoire?

Qu'est-ce que le Covid?

Le Covid, une grippette? Non!

Non: pour la médecine moderne, le Covid n'a rien à voir avec la grippe.

Les virus du Covid et de la grippe sont très différents:
    – Le virus du Covid fait partie des coronavirus: des virus ronds avec des pointes sur la surface (qui leur donnent un aspect de couronne quand on les regarde au microscope). Leur code génétique est stocké dans un unique brin d'ARN qui peut être directement transcrit en protéines (on parle d'ARN “de sens positif”).
    – Le virus de la grippe fait partie d'une autre famille de virus: des virus plus petits, de forme plus irrégulière, et sans pointes sur la surface. Leur code génétique, plus petit que celui des coronavirus, est stocké dans plusieurs brins d'ARN, qui ne peuvent pas être directement transcrits en protéines (on parle d'ARN “de sens négatif”).

Hormis qu'il s'agit de deux maladies transmissibles par voie aérienne, ces deux maladies sont très différentes:
    – Le Covid passe souvent presque inaperçu, comme un rhume, avec une fatigue et un peu de fièvre. La maladie dure de quelques jours à quelques semaines (exceptionnellement plusieurs mois). L'immunité diminue au bout de quelques mois, et les recontaminations sont donc fréquentes, à n'importe quelle saison. Le Covid provoque parfois des séquelles durables: le “Covid long” encore mal compris et parfois très graves chez des personnes jeunes et en bonne santé, avec des atteintes de plusieurs types dont des atteintes neurologiques, parmis lesquelles la perte de l'odorat est la plus connue.
    ‑ La grippe provoque une forte fièvre arrivant brutalement, avec des frissons et des courbatures. La maladie dure une semaine, voire deux semaines au maximum. Elle provoque une immunité qui empêche pendant plusieurs décennies d'être recontaminé par la même souche. Elle survient presque exclusivement en hiver.

Mais la médecine n'a pas toujours été aussi précise. En 1889-1890, alors qu'on ne connaissait même pas encore l'existence des virus, une pandémie a fait plus d'un million de morts, et on l'a appelée “grippe russe”, alors que les recherches modernes indiquent que c'était en réalité un coronavirus qui venait de passer des vaches aux humains, et qui circule encore aujourd'hui mais en ne provoquant plus que des rhumes (sauf chez des personnes fragiles).


Oui, il est exact qu'il n'y a pas eu de grippe dans l'hiver 2020-2021. Ceci ne signifie pas que des victimes de la grippe ont été comptées comme covidées (à cette date, toute personne suspecte était testée et la confusion était impossible). Tout simplement, il y a eu en 2020 des mesures sévères (masque, confinement, fermeture de lieux) qui ont limité la propagation du Covid, et qui ont donc empêché toute propagation de la grippe, puisque la grippe se propage de la même manière (par voie aérienne) mais qu'elle est nettement moins contagieuse que le Covid.

Consultations pour la grippe entre 2017 et 2023
Consultations en France pour la grippe chaque hiver. Source: bulletin Santé Publique France grippe 2022-2023 (15 mars 2023)


Le Covid-19, on n'en meurt pas? Si!

Si, on meurt du Covid. La première vague (mars-avril 2020) a provoqué un pic de mortalité inédit sur les statistiques de mortalité de l'INSEE, phénomène qui s'est répété lors de la 2e vague en octobre-novembre 2020. Il est évident que sans le 1er confinement, la mortalité aurait été considérable, car même des cas de gravité moyenne n'auraient pas pu être soignés par les hôpitaux surchargés (on a vu les conséquences de cette situation dans la ville italienne de Bergame, ainsi qu'en Inde et au Brésil), et les médecins ne savaient pas encore bien comment soigner le Covid.

mortalité au cours des années 2003 et 2015 à 2023
Mortalité au fil de l'année 2020, par rapport à d'autres années, et confinements de 2020
Source: INSEE, nombre de décès quotidiens (23 février 2023)

On peut aussi relever qui si le Covid tue surtout des personnes âgées, c'est le cas de la plupart des maladies, et finalement le Covid n'est pas si anodin puisque le risque d'en mourir lors de la première contamination (données de 2020, avant toute vaccination et immunisation naturelle), est à peu près égal au risque de mourir dans l'année toutes causes confondues, avec même pour le Covid un risque double de la mortalité habituelle dans la tranche de 60 à 79 ans.

Taux de
        mortalité par âge
Taux de mortalité par tranche d'âge
sources pour mortalité par Covid: Robert Verity, dans The Lancet, juin 2020
Sources pour mortalité toutes causes confondues: compilation de données INSEE 2019 (Situation démographique/quotients de mortalité, et Bilan démographique)


Le virus créé en laboratoire? Peut-être.

Il est très possible que le virus soit effectivement sorti d'un laboratoire, mais l'origine exacte est encore inconnue.

Le virus du Covid vient d'une chauve-souris, une espèce de la famille des rhinolophes (ou “chauves-souris fer à cheval”, à cause de la forme de leur museau), c'est-à-dire des chauves-souris assez petites et insectivores. L'espèce concernée vit en Chine et en Asie du Sud-Est, et on a trouvé chez elle un virus extrêmement proche du virus du Covid (96% de code génétique identique). Il n'y a donc aucun doute que c'est l'origine du Covid, mais il y a des doutes et plusieurs hypothèses sur le passage de ce virus à l'espèce humaine.

L'hypothèse de la déforestation: écartée. Au tout début du Covid, on a beaucoup dit que c'était la déforestation qui aboutissait au passage des virus animaux vers les humains. Si ceci peut être exact pour certains virus, cette hypothèse ne repose sur rien en ce qui concerne le Covid.

L'hypothèse d'un petit carnivore comme hôte intermédiaire: possible mais non démontrée. L'hypothèse était logique car les précédentes épidémies récentes de coronavirus sont passées par un hôte intermédiaire: la civette (un genre de chat sauvage) pour le SARS-CoV-1 de 2003, le dromadaire pour le MERS. Comme tous les premiers malades du Covid identifiés étaient liés de près au “Marché de gros aux produits de mer” de Wuhan (Chine), qui vendait toutes sortes d'animaux vivants, la première hypothèse a été la transmission par un petit mammifère vendu par le marché. Le pangolin a très tôt été soupçonné, avant d'être exonéré car on n'a retrouvé chez lui que des virus trop différents de celui du Covid. À ce jour, l'hypothèse d'un hôte intermédiaire reste possible mais aucun indice ne l'atteste. La présence d'un cluster de patients au “Marché de gros aux produits de la mer” de Wuhan pourrait ne venir que des conditions favorables à la propagation du virus (comme dans les abattoirs), avec des chambres froides peu aérées et où les gouttelettes se conservent bien, et une forte densité de travailleurs devant parler fort à cause du bruit.

L'hypothèse d'une fuite accidentelle de laboratoire: très plausible mais non démontrée. Plusieurs indices rendent crédibles l'origine dans un laboratoire:
    – Le Laboratoire de virologie de Wuhan menait des recherches sur les coronavirus de chauves-souris, soupçonnés à juste titre de pouvoir provoquer une grave épidémie, comme l'attestent les épidémies de SARS et de MERS. Pour ces recherches, on collecte des déjections (“guano”) de chauves-souris dans les grottes où elles vivent.
    – Des chercheurs américains ont mené des expériences de “gain de fonction” (GoF, gain of function), consistant à modifier génétiquement des virus de chauves-souris pour les rendre plus contagieux pour les humains, en modifiant le gène de la protéine Spike qui se fixe au récepteur humain ACE2. Ce type d'expérience a pour but d'identifier, sur des cultures de cellules humaines, si un virus a des risques de provoquer une épidémie humaine.
    – Si le financement de telles recherches, extrêmement dangereuses pour la santé publique, avait été interdite aux États-Unis par le NIH (National Institutes of Health, Instituts nationaux de la santé), il y avait des échappatoires permettant de mener tout de même ce type d'études.
    – L'un des experts de ce type de recherche, l'Américain Ralph Baric, a collaboré activement avec la grande experte chinoise du domaine, Zhengli Shi, de l'Institut de virologie de Wuhan, surnommée la “batwoman” (la femme chauve-souris). Voir l'article de Up Magazine sur cette question.
    – De telles recherches sont tellement dangereuses que, si on décide de les faire tout de même, ce qui est contestable car les accidents de laboratoires ne sont pas exceptionnels et ils peuvent avoir des conséquences planétaires, il faudrait les faire dans des laboratoires de classe P-4, les plus protégés. Or les recherches de Ralph Baric étaient faites dans des laboratoires de classe P-3+ (donc à peine moins bien), mais ceux de Wuhan dans des laboratoires de classe P-2. En effet, les coronavirus étaient jugés globalement assez peu dangereux, et cette classification a été utilisée même pour des recherches à haut risque.
    – La Chine, qui est une dictature, reste d'une grande opacité sur l'origine du Covid et même d'une grande mauvaise foi (lorsqu'elle a accusé d'autres pays d'être à l'origine du Covid), ce qui a empêché de faire la lumière sur cette hypothèse.
    – Une commission d'enquête de l'OMS est allée en Chine, mais ses conclusions sont incertaines, du fait qu'elle n'a pas eu accès à toutes les informations de la part des Chinois, mais aussi du fait de la présence en son sein de Peter Daszak, un chercheur britannique basé aux USA, qui a abondamment collaboré avec l'Institut de virologie de Wuhan et cosigné de nombreux articles avec Zhengli Shi.
    – Le virus du Covid, contrairement au virus voisin trouvé chez la chauve-souris, comporte un “site de clivage à la furine”, c'est-à-dire un endroit où la protéine du virus peut être cassée par la furine (une enzyme présente chez les humains), ce qui lui permet de s'insérer plus facilement dans les cellules humaines. Certains chercheurs affirment que cette courte séquence pourrait venir d'une modification en laboratoire. C'est l'hypothèse relatée par le journaliste Brice Perrier dans son livre “SARS-CoV-2 : aux origines du mal” (Éditions Belin, mai 2021), voir son interview par TV5 Monde.
    – Toutefois, cette mutation est une très courte séquence d'ARN (12 nucléotides), elle peut donc se produire du simple fait du hasard, et elle existe sur de nombreux autres virus, dont certains coronavirus plus éloignés du Covid. Dans une réponse à un article de PNAS (Proceedings of the National Academy of Science) qui soulevait l'hypothèse d'une fuite accidentelle de laboratoire, des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord (UNC) expliquent qu'à leur avis cette hypothèse ne tient pas la route. Du reste, rien n'atteste que des chercheurs aient volontairement cherché à insérer un site de rupture à la furine dans le génome d'un virus de chauve-souris.

Les fragments du VIH (virus du SIDA) selon Luc Montagnier: une affirmation fantaisiste. Luc Montagnier, chercheur français, a été co-lauréat du prix Nobel de médecine en 2008 pour la découverte du VIH (virus du SIDA) en 1983 (paternité d'ailleurs controversée). Cependant de la fin des années 2000 jusqu'à sa mort en 2022, il s'est illustré par des propos fantaisistes et pseudo-scientifiques dans plusieurs domaines de la médecine où il n'avait pas de compétence particulière. En avril 2020, alors qu'un article avait mentionné des similarités entre le génome du VIH et celui du virus du Covid avant d'être retiré à cause des erreurs de méthodologie, Montagnier a popularisé cette hypothèse et a accusé des laboratoires d'en être responsables. Cette hypothèse est fantaisiste car les similarités sont en réalité mineures et explicables par le hasard des mutations, comme expliqué par Étienne Decroly, chercheur CNRS spécialiste du VIH, dans le Journal du CNRS en octobre 2020. De plus, ces deux virus n'ont rien à voir dans leur fonctionnement:
    – le virus du Covid est un simple virus à ARN: il entre dans les cellules humaines, son ARN est transcrit en protéines, qui fabriquent de nouveaux virus et permettent la propagation. Une fois que le système immunitaire du patient a réussi à éliminer le virus (après une à quelques semaines), il ne reste plus aucune trace du virus dans l'organisme (mais il peut rester des séquelles).
    – le VIH est un rétrovirus: lui aussi constitué d'ARN, lorsqu'il entre dans les cellules humaines, il retranscrit son ARN en ADN (c'est la transcription inverse, d'où le terme de rétrovirus), et cet ADN s'insère dans le génome des cellules humaines. Ainsi, il reste durablement dans l'organisme, et peut passer inaperçu du système immunitaire car il peut rester en dormance pendant des années. Si le patient survit à cette contamination (ce qui arrive dans 1% des cas), il conserve cependant le virus dans le génome de certaines de ses cellules. Si un rétrovirus contamine une cellule sexuelle, le génome du virus peut même se transmettre à la descendance.

Le virus utilisé comme arme ou pour réduire la population? Certainement pas!

Il est déjà arrivé que des virus ou d'autres pathogènes sortent accidentellement de laboratoires militaires. À chaque fois, des questions se posent alors sur la motivation de leur conservatoire dans des laboratoires militaires. Plusieurs hypothèses existent:
    – ils étaient étudiés pour mener une guerre biologique,
    – ils étaient étudiés pour se protéger contre une guerre biologique,
    – ils étaient étudiés pour se protéger contre une épidémie naturelle.
    – ils étaient conservés pour le cas où il faudrait fabriquer un vaccin

On peut remarquer que la création d'un coronavirus peu mortel mais très contagieux dans un but militaire n'aurait aucun sens: le virus aurait toutes les chances de contaminer également le pays l'ayant mis en circulation. Pour autant qu'un virus puisse être utile pour un usage militaire, il faudrait au contraire qu'il soit très mortel mais très peu contagieux, afin de ne pas déborder de la cible visée.

Le Covid serait également un très mauvais choix pour un usage démographique: puisqu'il provoque une très faible mortalité chez les personnes d'âge actif et surtout chez les personnes en âge de procréer, il n'a presque aucun effet sur la démographie à long terme.

Le confinement et le contrôle de la population

Une épidémie qui ne justifiait pas un confinement? Si!
Au tout début de l'épidémie, la progression de l'épidémie a été fulgurante. On ne connaissait ni les moyens de soigner la maladie (on croyait par exemple qu'il fallait intuber assez vite les patients graves, alors que l'oxygénation non invasive à haut débit a donné de meilleurs résultats lorsqu'elle est possible). Les hôpitaux pouvaient être très rapidement saturés, comme cela a été le cas à Bergame (Italie), avec une mortalité très élevée. On ignorait le taux exact de mortalité, or certains coronavirus ont un taux de mortalité élevé (35% pour le MERS, sans toutefois que les cas peu graves ne soient diagnostiqués). On ignorait les modalités exactes de propagation, et de fait on se trompait en pensant que les facteurs principaux étaient la proximité et la contamination des surfaces, alors que c'était surtout la contamination par voie aérienne. On n'avait pas de moyen de test à grande échelle, ni de moyens de protection (les masques). Il était donc indispensable de prendre des mesures très rapides pour éviter des conséquences potentiellement dramatiques. Enfin, on pouvait espérer que le Covid serait éradiqué de la planète, comme le SARS de 2003 l'a été (il faut dire que le SARS était moins contagieux et qu'il produisait une fièvre avant la période contagieuse, ce qui a facilité son contrôle), cela valait donc le coup de prendre des mesures désagréables.

Les confinements ont été très efficaces. En France, en avril 2020, alors que la progression était très rapide et qu'il n'y avait pratiquement aucun masque, le confinement a rapidement permis de réduire à un niveau minimal le nombre de morts, avec un délai lié à la durée d'incubation de la maladie et à la durée d'apparition des symptômes graves. Puis à l'automne, alors que le Covid avait repris une progression exponentielle depuis le début de l'été (mais en partant d'un niveau très bas), l'épidémie a repris des niveau très importants en novembre 2020, et le confinement a de nouveau permis de maîtriser l'épidémie et d'empêcher la saturation des hôpitaux, malgré un confinement bien plus souple (mais combiné au port du masque et à la fermeture de nombreux lieux tels que les bars).

   
Zoom sur les courbes de mortalité:
à gauche: chute de la mortalité pendant le 1er confinement (printemps 2020)
à droite: chute de la mortalité pendant le 2e confinement (automne 2020)

On a voulu contrôler la population plutôt que de la protéger: oui, partiellement.
Au début du premier confinement, les mesures ont été prises en urgence car sans anticipation (comme si la maladie touchant la Chine n'allait pas arriver en Europe), et on peut comprendre que personne ne savait quelles étaient les meilleures mesures.
Mais très rapidement, il a été connu que le Covid se propageait très peu à l'air libre, et cet élément n'a pas été pris en compte dans les mesures.
Il a fallu des mois avant que la consigne “aérez les pièces” ne soit intégrée aux consignes officielles.
Les jardins publics et les promenades dans la nature ont été interdits alors que c'était des activités à faible risque, alors même que les métros circulaient à nouveau.
Initialement, les forces de police ont interdit l'usage du vélo, pourtant le moyen de transport comportant le plus faible risque de contamination.
En France, le Conseil Scientifique sur le Covid comportait un expert des traitements numériques, et c'est cette piste qui a été privilégiée envers et contre toute logique. En vertu de la croyance dans la contamination par proximité, l'application smartphone “Stop Covid” devenue “TousAntiCovid” promettait de remonter les chaînes de contamination en se basant sur la proximité détectée par Bluetooth. Cette méthode, scientifiquement et techniquement fantaisiste, comportait des risques très importants de flicage par l'État.
En France toujours, l'État a pris des mesures souvent très liberticides, comme l'interdiction de manifester ou l'interdiction d'assister à des cultes. C'est souvent le Conseil d'État qui a mis un terme aux mesures les plus liberticides et injustifiées.
Pendant quelques semaines, il a même semblé que la France n'était plus une démocratie: les mesures étaient annoncées par Twitter, le Parlement n'était pas consulté, le Gouvernement réclamait la possibilité de prendre des mesures liberticides par ordonnance pendant une durée illimitée,... Heureusement ces abus ont rapidement été encadrés par le Conseil Constitutionnel, le Conseil d'État et le Parlement, mais ils ont existé.

Le confinement a fait plus de mal que de bien: abusif mais pas totalement faux.
Il se pourrait qu'en l'absence de toute action lors du 1er confinement, l'effondrement des hôpitaux aurait provoqué près d'un million de décès, aussi il est abusif de dire que le confinement a fait plus de mal que de bien.
Cependant sur la durée, les conséquences ont été majeures et on les constate encore:
    – Hausse importante des troubles psychiatriques (dépression, anxiété, dépendances), notamment mais pas uniquement chez les adolescents.
    – Maladies liées à la sédentarité et aux écrans: obésité, diabète, troubles cardiovasculaires, myopie.
Les confinements ont également causé de multiples problèmes économiques, avec des risques de famines dans certains pays, et pour la France un endettement massif de l'État et de beaucoup d'entreprises, ce qui peut avoir de graves conséquences à moyen terme.
Il est certain que si une future épidémie devait nécessiter ce type de mesures, il faudrait rechercher un meilleur compromis entre l'efficacité et les effets indésirables, et tout faire pour maintenir les libertés dans la mesure où elles ne posent pas de problème sanitaire majeur (ce point étant à évaluer en fonction des caractéristiques de la maladie en jeu).

La planification de l'épidémie

Une épidémie planifiée de longue date? Non!
Une chose est sure: depuis des millénaires, l'humanité sait qu'une épidémie peut avoir des conséquences catastrophiques, comme avec la peste (la “peste noire” aurait tué un tiers de la population européenne au XIVe siècle), la variole (environ 30% de mortalité en l'absence de vaccin), la tuberculose, et le paludisme (une cause majeure de mortalité des enfants de moins de 5 ans en Afrique).
Il est donc normal que l'OMS et d'autres institutions s'en préoccupent et envisagent différents types d'épidémie, souvent basées sur les pathogènes déjà connus (par exemple le SARS ou Ébola), ou sur des hypothèses de pathogènes ayant d'autres caractéristiques (qualifiés de "pathogène X" par l'OMS).

Les vaxxins et les nano-particules de 5G de Bill Gates: des allégations fantaisistes.
Des personnes ont tenté, à l'occasion du Covid, de combiner plusieurs craintes et accusations déjà en circulation.
Sachant qu'il y a toujours eu des craintes envers les vaccins (depuis la “vaccination” au sens propre, c'est-à-dire l'inoculation de la maladie bénigne “vaccine” pour prévenir la maladie mortelle “variole”), que le milliardaire et ancien patron de Microsoft Bill Gates est très actif pour promouvoir la vaccination à grande échelle dans des pays pauvres et qu'il a déjà alerté sur les risques que les épidémies pouvaient faire courir à l'humanité (y compris du fait de virus émergents), que Bill Gates est connu pour professer que la technologie peut résoudre tous les problèmes du monde, qu'il y a des craintes (souvent justifiées) contre certains types de nanoparticules, que les vaccins à ARN utilisés contre le Covid comportent des micro-gouttelettes grasses qualifiées de “nanoparticules lipidiques”, et qu'il y a des craintes (très exagérées) contre la 5G, ils nous ont tenu toutes sortes de propos mensongers.
L'une des affirmations était que le “vaxxin” comportait de micro-émetteurs 5G, permettant à Bill Gates de nous contrôler à distance, et que l'illustration était que les smartphones restaient collés au bras après l'administration d'un vaccin à ARN.

iPhone collé
        à un bras
Image diffusée par Twitter, alléguant que l'épaule serait aimantée après le vaccin anti-Covid

Cette affirmation est fantaisiste à tous points de vue:
    – Chacun aura pu le constater sur lui ou sur ses proches vaccinés: leur bras n'ai pas devenu aimanté, ni attiré par un aimant.
    – Il n'y a pas de métaux dans les vaccins. La composition est publique et ne comporte pas de métaux, et le flacon est totalement transparent ce qui ne pourrait pas être le cas s'il y avait des métaux.
    – Un aimant, ou une pièce attirée par un aimant, doit être d'une certaine taille, sinon cela ne fonctionne pas. Un aimant de taille microscopique n'agirait qu'à une échelle microscopique, c'est la physique du magnétisme qui le dit.
    – Malgré les progrès de la microélectronique, un émetteur 5G ne passe pas par une seringue d'injection intra-musculaire.
    – Il n'existe pas de batterie de taille microscopique qui pourrait alimenter un émetteur 5G. De plus, cette batterie n'aurait qu'une autonomie tout aussi microscopique.
    – Un émetteur 5G nécessite une antenne mesurant au moins 1 cm. Même si on pouvait réduire sa taille à 1 mm, cette antenne ne passerait toujours pas par la seringue.
De plus, l'utilité de l'opération serait pour le moins incompréhensible.

Conclusions

Ne croyez pas tous ce qu'ils vous disent sur le Covid, car voici ce qu'on peut vraiment en dire:



Mots-clés: Covid santé

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